La suite...

Donc on a lancé la machine.

On a peaufiné nos projets, on a mis en route les recherches : billets, d'avion, démission ?, congé sabbatique ?, visas, pas visas ?, écoles, vente d'une petite maison que nous avions, location de l'autre, se garder une marge ici même pour "au cas où", etc etc... Un voyage aussi loin, aussi longtemps, avec 4 enfants ne se prépare pas comme un séjour à Bruxelles pour 10 jours. BREF.

Arrive un moment où nous voilà convoqués chez le proviseur de notre fils : il est un peu holé-holé il faut le calmer, ok pas de soucis. J'y vais avec son père. Toujours cette même espèce de "solidarité" dès qu'il s'agit de notre fils, solidarité que nous avons essayé de préserver malgré tout.

Là on reparle du projet. Retournement de situation il me dit ne pas avoir compris que nous partions aussi longtemps ? Ah bon, pourtant hein on en a parlés longuement, pourtant j'ai toujours été joignable pour en rediscuter encore aussi longuement que nécessaire, pourtant on se voit au moins une fois toutes les deux semaines, si il avait besoin de précision il pouvait ne pas hésiter. Mais bref.

Je lui dis que là il faut qu'il me dise. Il doit bien comprendre que nous on a "lancé la machine", que si aujourd'hui il fait marche arrière il doit me le dire de suite. Que je comprendrais patati patata. Et là il me sort d'un ton grandiose que "Non non je suis quelqu'un de parole. Je vous ai donné mon accord je ne reviendrais pas en arrière" que c'est juste qu'il n'avait pas compris ça mais bon...

Encore une fois il avait tout le loisir de me recontacter, tout le loisir de me poser des questions, tout le loisir d'en parler avec moi, nos enfants... Bref.

Et c'est là où j'ai commis la première grosse erreur : je ne me suis pas méfiée.

Parce que oui on est divorcés, oui si on est divorcés ce n'est pas pour rien. Parce que oui je lui trouve bien plus de défauts que de qualités MAIS je sais qu'en principe si il dit un truc il ne revient pas en arrière. En principe oui effectivement il est plutôt de parole... BREF.

Donc nous voilà repartis de plus belle avec notre projet, à le peaufiner, le travailler, le rêver, le discuter.