Il y a quelques mois nous avons pris la décision de partir en Argentine. On s'est donnés de 1 à 3 ans, voir comment ça se passe, voir si ça nous plait, rencontrer toute ma famille, découvrir mon pays et accessoirement celui de mes enfants (moit/moit hein...).
On en a parlés avec les mômes, il y a eu beaucoup de discussions à ce sujet, un coup ça leur allait, un coup ça ne leur allait pas. Ils avaient la trouille de partir aussi loin, aussi longtemps, aussi dans l'inconnu. Alors nos projets se sont affinés, on s'est renseignés, on a parlés beaucoup, on a vus avec eux et voilà d'où tout est parti.
Bien sur pour vivre tout ça il y avait un élément dont il fallait absolument tenir compte : le père des enfants. Même si moi je ne lui trouve pas d'intérêt il reste le père de mes enfants et malgré tout il les aime et au delà de tout eux l'aime. Évidemment c'est leur papa.
Et évidemment il n'a jamais été question d'enlever les enfants à leur père. Déjà ils ne l'auraient jamais supportés. Et moi je n'aurais jamais supporté que mes enfants ne le supportent pas.
BREF.
Donc son accord était indispensable pour lancer la machine.
Et je me suis finalement lancée à lui parler.
Je lui ai expliqué le projet tel qu'il était, qu'on partait de 1 à 3 ans, mais qu'on aviserait, peut être qu'on partirait moins ? Peut être pas ? Mais que dans tout les cas les enfants viendraient régulièrement et longuement pour que bien sur il puisse les voir, etc. Bref.
Il m'a dit mot pour mot "Je suis soulagé, j'avais peur que tu me dises que tu partais sans eux, je n'aurais pas su quoi en faire". Toute la délicatesse de mon ex-mari, j'adore, mais bon, je le connais aussi, et ce genre de réflexion de sa part ne me surprend pas un brin...
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